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❝ Arnaud Lemarchal ❞
YIPPEE-KI-YAY ; motherfucker!
◊ WHO : Jacob 'Jake' Abel ◊ WHERE : Entre Paris et Hawaii ◊ AGE : 23 ans ◊ QUOTE : There might have been a time When I would give myself away. Once upon a time I didn't give a damn But now Here we are So whataya want from me Whataya want from me ◊ MESSAGES : 259 ◊ PSEUDO : Camisado ◊ COPYRIGHT : Camisado, Adam Lambert - quote &. signature
| Sujet: → ⎛ I would already have you up under my arm ⎠ Dim 9 Jan - 14:43 | |
| « Tu sais, t’étais pas obligé de venir. » Je lançai un regard en coin à mon père, qui se tenait droit comme un « i » à mes côtés, mains dans les poches de son costume trois pièces Hugo Boss qui lui avait couté la peau du cul, encore une fois, regard fixé sur le hangar à avion à l’autre bout de la piste d’atterrissage. Pour la énième fois depuis mon départ de l’hôtel, je me dis que j’aurais mieux fait de me taire et de lui dire que je n’allais qu’à la plage. Mais non, il avait fallut que je crache le morceau quant à l’arrivée de Garance, de retour après un voyage à Paris. « Ne sois pas idiot, Arnaud, s’il te plait. Je ne pouvais pas te laisser partir dans ton Audi TT pour aller chercher ma belle-fille. » Je soupirai. Si seulement il savait qu’en réalité, elle était bien loin d’être sa « belle-fille » comme il le disait. Et non papa, je ne sors pas avec Garance, ni avec aucune autre fille. Et oui papa, je suis gay. Lui dire ça l’aurait tué. Par conséquent, je préférais attendre un moment où il nous aura vraiment fait du mal pour lui annoncer. Il ne cillait pas, restait droit, le regard posé sur un Boeing 777 300er d’Air France qui venait de se poser et qui était en provenance de la capitale française. Je pris une grande inspiration tout en fixant les passagers qui descendaient lentement, un par un, cherchant du regard ma meilleure-amie et fausse petite-copine. Elle allait me tuer, j’en étais sûr et certain. Je n’avais pas put la prévenir de la venue de mon père pour aller la chercher, étant donné que quand je l’ai su, elle avait déjà embarqué. Embarcation signifie éteinte du téléphone portable, qui signifie à son tour aucun moyen de communication. Elle était montée dans son avion il y a plus de trente-cinq heures, soit la temps moyen de travail d’une personne moyenne en une semaine. Même lors de son escale, impossible de la joindre. D’ailleurs, je ne me souvenais même pas de l’endroit où elle avait eut lieu. « Je suis pas marié avec elle non plus, hein. C’est ma petite-amie, pas ma femme. Ce n’est pas ta belle-fille et elle ne porte pas notre nom de famille. Et puis t’avais pas besoin de prendre la limousine sérieux, elle en a rien à foutre. » Je remarquai alors que j’étais dans une posture identique à la sienne : dos droit, mains dans les poches - de mon jean, certes, pas d’un costume -, le regard vide. Mon premier réflexe fut de remédier à ça très rapidement. Changement de position, bras croisés sur le torse, dos légèrement courbés, regard toujours aussi vide. Je l’entendis souffler, ce qui me fit tourner la tête vers lui. Pour la première fois depuis bien des années, je le regardai vraiment. Ses traits étaient creusés par la fatigues, il était ridé et cerné, triste. Des poches s’étaient formés sous ses yeux qui eux, de leur côté, avaient perdu tout l’éclat que je leur avait porté prêté durant mon enfance. Il n’avait plus cette petite étincelle qui avait fait, quand j’étais gamin, de lui mon modèle. Cette personne vénale et imbu d’elle-même avait baisser les armes, et se montrait sous son vrai jour. J’aurais presque put avoir pitié de lui s’il ne m’avait pas fait une énième remarque. « Tu aurais au moins put te mettre en costume. » Oui, j’aurais presque put ressentir un sentiment tel un fils pour lui s’il n’avait pas sortit cette putain de remarque. Je fronçai les sourcils mais n’eut même pas le temps de dire un mot qu’il reprit la parole, avec son air hautain et sûr de lui. « Ce n’est pas en portant des fringues comme le moindre idiot que tu me ressemblerai. » Je lâchai un petit rire, jaune certes, mais qui pouvait parfaitement passer pour un vrai, un de bon cœur. Je détournai mon regard de lui, le reportant sur les passager du vol. Je souris en voyant la silhouette de ma « petite-amie » sortir de l’avion. Commençant à marcher en direction de la piste d’atterrissage, sans même prendre gare aux remarques des membres du personnel. « Justement, c’est entre autre ce que je veux éviter : te ressembler. » Je me mis à courir, sautant par-dessus les barrières, bousculant les gens. Avoir été athlète au lycée aidait bien dans cette situation. J’arrivais en fin à la frontière entre l’intérieur de l’aéroport et la piste. Bon, certes, cela faisait penser aux retrouvailles dans les films. Non, je n’allais pas courir dans ses bras, plutôt rester là, à l’attendre et récupérer ses bagages, en partie car je n’avais pas assez de bras pour tout prendre. Garance ne savait pas voyager léger. Elle s’avança vers moi et lâcha ses bagages. Je la pris alors dans mes bras, voyant mon père qui nous attendait en haut des escaliers. Dans un murmure, je lui dis : « Embrasse-moi, il regarde. »
Dernière édition par Arnaud Lemarchal le Dim 9 Jan - 23:24, édité 1 fois |
| | | ❝ Garance Chevalier ❞
◊ WHO : Kristen sexy Stewart ◊ WHERE : Garance est une parisienne ◊ AGE : vingt-et-un ans ◊ MESSAGES : 64 ◊ PSEUDO : GREESY♣JUNGLE ◊ COPYRIGHT : avatars (c) camisado
| Sujet: Re: → ⎛ I would already have you up under my arm ⎠ Dim 9 Jan - 18:16 | |
| Mon avion décollait dans l’heure qui suivait, et j’étais dans le taxi qui m’emmenait à l’aéroport. Je n’étais pour le coup pas prête de revenir à Paris, et d’ailleurs je ne comptais pas y revenir avant les grandes vacances, autrement dit, pas avant six mois. Je m’étais plutôt bien adaptée à ce nouveau continent, et j’irais presque dire que je m’y plaisais. C’était tout autre chose que mon ancienne vie si puis-je dire. Déjà, il y avait la plage. Vous allez me dire qu’à paris, il y avait à présent le paris-plage, mais excusez-moi, à part avoir dépensé une fortune et avoir essayé de détourner les stations balnéaires je n’y vois pas l’intérêt. C’est d’ailleurs pourquoi je n’y mets jamais les pieds. Et puis Hawaï quoi, il faisait chaud. Je ne connais pratiquement pas un seul parisien qui n’aurait pas envie d’aller y séjourner –ne serait-ce que quelques jours. Ah si, j’ai trouvé : mes parents. Ils ne comprennent toujours pas ce que j’y trouve de si bien, mais ils en concluent que j’y vais par amour envers Arnaud. Ils sont tellement naïfs eux-aussi que ça me donne la nausée. Ils ne me comprendront jamais, et c’était peut-être mieux ainsi. Une chose est sûre, ils ne viendront jamais me faire chier en me rendant visite à Hawaï, et ça c’était déjà un bon point. « Ma chérie tu es enfin arrivée, dépêches-toi, tu risques de louper ton vol. » Putain. Heureusement finalement qu’ils ne me feront jamais de visite, ils me faisaient déjà assez chié à Paris, et jusqu’au dernier moment en plus. Ma mère. Elle était là à m’attendre à l’aéroport, et je peux même vous parier que ça faisait plus d’une heure qu’elle était là. C’était sans aucun doute la dernière personne que je voulais voir. C’est con n’est-ce pas ? J’étais à peine descendu du taxi qu’elle s’était jetée sur moi –façon de parler. Je détestais au plus au point justement qu’on m’accoste de cette manière …surtout par ma mère ! L’avion que je prenais été déjà arrivé, et les voyageurs pouvaient à présent y accéder. Tant mieux, plus je montrais vite, moins j’aurais à faire à ma mère, et honnêtement je n’avais rien à lui dire, et j’avais encore moins envie de l’embrasser et d’entendre des ma chérie de tous les côtés. J’avais envie d’être seule voilà. J’avais envie de retrouver Hawaï, l’ambiance qui régnait sur ce territoire et puis Arnaud bien évidemment. Trois semaines de séparation c’était long. Et Arnaud me manquait… en tant que meilleur ami ! « Garance, tu passeras le bonjour à Arnaud de notre part, nous t’embrassons très fort, et n’oublies pas de me prévenir à ton arrivée. » Non. Je n’avais pas envie ni d’embrasser Arnaud de la part de mes parents ni de la prévenir de mon arrivée. Malheureusement je le ferais, parce que ma mère –inconsciemment- avait un certain niveau d’autorité sur moi, mais ça je ne pouvais l’accepter. Elle m’avait mise en colère, mais l’avantage c’est que j’avais encore plus envie de partir. Au final, elle a bien fait de venir, ça m’évite de repenser à mes derniers bons moments avec mes potes parisiens, et je me concentre entièrement sur l’envie de quitter ma mère, mon père, cette vie qu’ils m’offrent croyant me faire plaisir en plus ! J’étais peut-être et certainement qu’une gamine capricieuse et jamais contente de ce qu’elle a, je devais effectivement passer pour la grosse bourgeoise de service qui ne pensait qu’à sa gueule. Je m’en foutais royalement. « oui, oui, oui, et encore oui. » Non là j’étais pourtant gentille, je ne voulais pas montrer ma colère devant ma mère, elle ne comprendrait pas, et je ne pourrais lui expliquer. « prenez-soin de Gypsy surtout, au revoir maman ». J’avais dit maman. Je commençais à m’épater sérieusement, j’avais fait un effort sur-dimensionné, mais bon, je ne la revoyais que dans six mois, j’avais donc une excuse. Gypsy c’était qui, quoi ? Un chien. Ma chienne. A chaque fois c’était une souffrance énorme de la quitter, et j’avais presque de la peine pour elle. Je l’avais eu pour mes 17ans. Je rêvais d’un labrador noir et je l’avais eu –bien évidemment ! Mais il s’avère que j’étais incapable de m’en occuper. Mes parents avaient donc fait monter un petit parc au fond de leur somptueux jardin, afin de lui construire une cabane en guise de niche. Nous faisions toujours les choses en grand chez nous. J’étais montée. J’étais enfin dans l’avion, à moi Hawaï, et tout ce qui s’en suit.
Pendant le trajet –qui n’était pas véritablement long- on m’avait demandé d’éteindre mon portable. J’avais encore dû me taper la vidéo en cas de crash. Je la connaissais par cœur, et la voix de cette putain de blondasse me pétait les oreilles. J’avais même fini par me mettre des boulkies dans mes oreilles et à m’endormir. Non mais sérieusement, vous pensez que si l’avion chute –pour X raisons- nous, les voyageurs, nous auront le réflexe de mettre le masque, de s’attacher, de positionner toutes nos affaires sur nos genoux et tout le bordel ? Moi je crois surtout qu’on aura juste le temps de crier. M’enfin j’étais arrivée, et je n’étais pas le genre à stresser dans un avion. J’étais à peine sur pied, qu’Arnaud se trouvait déjà en face de moi. Je souriais. Ca me faisait un bien fou de le revoir. « Embrasse-moi, il regarde. » Arnaud venait de me prendre dans ses bras. Il m’avait murmuré quelques mots, et je compris immédiatement qu’il parlait de son père –qui d’autres ?! Bordel j’avais déjà envie de lui foutre de baffe, je détestais quand il me faisait ce genre de coup bas. Je l’embrassai donc. Dire que nous avions l’habitude ne serait pas réellement vraie, mais ce n’était pas une première. « Tu fais chier ! Il se barre quand le beau-père ? » Elle le faisait exprès, parce que Arnaud détestait tellement son père qu’entendre sa meilleure amie employer le terme « beau-père » le mettait en rogne.
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| Sujet: Re: → ⎛ I would already have you up under my arm ⎠ Dim 9 Jan - 23:24 | |
| « Embrasse-moi, il regarde » Je ne pouvais parler que d’une personne, mon crétin de père. Crétin, abruti, connard. Toutes les insultes lui allaient comme un gant. Après ce qu‘il nous avait fait subir, à ma mère, à Marie-Ange et à moi, il ne méritait pas mieux que ça. J’avais Garance dans mes bras, une de mes mains était posée dans le creux de ses reins, l’autre sur sa taille, et je venais de déposer un baiser sur son front. C’est alors qu’elle répondit à ma demande et posa ses lèvres sur les miennes. Dès quelles entrèrent en contact, je resserrai un peu plus mon étreinte autour de son corps et je prolongeai le baiser, soit disant « pour faire plus vrai ». Soit disant, oui. La main que j’avais précédemment placé au niveau de ses reins monta doucement et avec précautions le long de son dos tandis que je la penchais légèrement en arrière, digne des films romantiques que je détestais tant, presque autant que mon paternel. Le baiser dura encore quelques secondes avant que je la remette droite sur ses pieds et que je dépose à nouveau mes lèvres sur son front. Ce n’était peut-être pas la première fois que je l’embrassais, mais avec autant de passion, si. Il n’y avait que deux solutions à ça : soit j’étais un excellent acteur sans même le savoir, soit ce n’était pas qu’une comédie. Dans les deux cas, je ne savais pas comment réagir à cette pseudo révélation. Alors que je prenais les bagages qu’elle avait prit à la main dans l’avion d’une main, j’enroulai mon bras autour de sa taille, souriant d’un air faux aux gens autour de nous. « Tu fais chier! Il se barre quand le beau-père? » Je soupirai. Elle savait parfaitement à quel point cela pouvait m’énerver qu’elle appelle ainsi mon père et, j’en étais certain, elle le faisait exprès. En serrant les dents, je lui répondis : « Arrête de l’appeler comme ça, c‘est limite si je le considère encore comme mon père, et tu le sais très bien. Et on est quitte à se le taper jusqu’à notre arrivé au bungalow. » Nous montâmes les escaliers en haut desquels Armand nous attendez de pieds fermes. Il fit un immense sourire à Garance et me regarda d’un air méprisant. Je dus serrer les poings pour ne pas que l’un d’eux atterrisse dans sa figure, vraiment. Après m’avoir observé, non pas pour la première mais pour la énième fois, de bas en haut, il s’adressa à ma « petite amie », d’un air faussement désolé et totalement pitoyable. « Je suis désolé, je lui avais dis pourtant de mieux s’habiller, de la façon dont moi je lui par exemple, mais il ne m’a pas écouté. Il ne mérite vraiment pas une femme comme vous. » Je laissai tomber ma tête en arrière. Je ne voyais guère en quoi ma tenue montrait que je ne la méritais pas. Jean bleu délavé Cheap Monday, chemise à carreaux bleus et rouges Fenchurch au dessus d’un t-shirt blanc tout simple Levi’s, le tout agrémenté d’une veste en cuir noir de la même marque et de Nike montante à la façon des danseurs de hip-hop. De plus, dans tous les cas, ce n’était guère à lui d’en juger mais à elle et, pour être honnête, je ne pensais pas que Garance était le genre de filles qui se tapent les mecs en costards de l’âge de leurs pères et qui sont de vrais salopards. Au moins, de ce côté-là, je savais parfaitement de qui je tenais mon manque d’amour propre et de délicatesse avec la gente féminine. A la fois de mon côté homosexuel - après tout, je ne suis pas le genre de type qui baise quelqu’un juste pour faire plaisir à la personne alors qu’il n’en n’a fichtrement rien à branler - mais aussi des gênes de mon père. Le moindre fait de penser que j’avais de son sang qui coulait dans mes veines me donnait la nausée. Quoi qu’il en soit, je ne laissai pas le temps à Garance de lui répondre. « Ecoute, tu va pas commencer à nous faire chier avec ça, mmh? Garance vient de faire trente-cinq heures de voyage, et je suppose qu’elle voudrait bien rentrer à l’hôtel pour se reposer. N’est-ce pas? » Je baissai la tête vers ma meilleure amie, insistant du regard pour qu’elle réponde dans le même sens que moi. Plus partis, plus vite rentrés, plus vite débarrassés, plus vite soulagés. Une fois arrivés à destination, nous pourrions enfin être tranquilles et avoir la possibilités de se raconter les trois semaines qui venaient de se passer bien en face, et non pas devant un écran d’ordinateur comme nous l’avions fait tout le long de l’absence de Garance. Mon père ne dit rien, pour une fois, et commença à marcher en direction de la limousine qu’il avait apprêté pour l’occasion. Je me baissai légèrement vers la brunette et je lui dis, en chuchotant, à son oreille : « Je lui avais dis que je pouvais venir seul, dans mon Audi, mais il a refusé de m’écouter, encore une fois. Enfin, tu le connais. L’avantage - et c’est bien le seul - c’est qu’au moins on t’amènera tes affaires dans mon bungalow, on aura ainsi pas besoin d’essayer de mettre tes quarante sacs dans le coffre. » Je lui souris, puis ne dit plus un mot jusqu’à ce que l’on sorte de l’aéroport. Comme prévu, une berline noire nous attendait, bloquant l’accès à tous les taxis et autres moyens de transports prévus pour les passagers. Forcément. J’ouvris le coffre, y déposant les sacs de Garance, avant de lui ouvrir la porte et de m’installer à côté d’elle dans la voiture, en face de mon père. Par simple réflexe, je passai mon bras autour de son épaule, tout en la serrant contre moi. |
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| Sujet: Re: → ⎛ I would already have you up under my arm ⎠ Lun 10 Jan - 0:57 | |
| « Tu fais chier! Il se barre quand le beau-père? » Avouons-le, dans l’histoire celui qui faisait le plus chié c’était le père d’Arnaud, qui nous fixait en haut de l’escalier. Honnêtement, je n’ai pas compris pourquoi il était. Il n’avait certainement rien d’autres à foutre que de nous emmerder, et encore une fois de se mêler de la vie privée de son fils. Il était venu à coup sûr pour se faire voir, se faire remarquer. Il n’avait rien à faire là, et encore moins le jour de nos retrouvailles, j’avais envie de passer du temps avec Arnaud et non avec cet idiot. C’est vrai qu’avant d’atterrir, j’avais eu le temps d’imaginer la scène. Mais j’étais bien loin d’imaginer le père d’Arnaud pour m’accueillir, et j’étais pourtant persuadée d’avoir fait le tour de toutes les options possibles. J’avais dû zapper celle du père. Mais il fallait voir sa présence du bon côté, j’allais pouvoir improviser des retrouvailles avec Arnaud digne de ce nom. Je ne dis pas que s’il n’avait pas été là à nous mater je ne lui aurais pas sauté dans les bras, mais je ne l’aurais certainement pas embrassé… du moins pas de cette façon ! Je crois qu’il ne m’avait jamais embrassé de cette manière. Faut dire rare sont les fois où nous nous étions embrassés –si j’épargne les fois où l’ont a fini ensemble sous une même couette. Pendant ce baiser, j’ai ressenti quelque chose que je n’avais jamais ressenti auparavant. Quelque chose de nouveau, et je n’arrivais même pas à le décrire. Je sentais encore la main d’Arnaud remonter délicatement le long de mon dos, tandis que j’avais soigneusement posé une de mes mains sur sa joue droite. Mon autre main était restée sur sa taille, au niveau de sa ceinture. Nous étions là, plantés au milieu de l’aéroport, et je ne faisais même plus attention aux voyageurs qui vagabondaient de droit à gauche. J’étais comment dire …omnibulée par ce baiser, j’en étais presque émue. J’ai dis presque. Je devais me faire une raison. L’amitié qu’on avait acquiert au fur et à mesure de toutes ces années nous avait rendu inséparables et c’était surement dû à cela que nous avions ce genre de sensations… Je ne pouvais pas ressentir quelque chose pour Arnaud, je savais que tout ce que l’on faisait ou que l’on fera ne serait qu’un jeu, nous avions tout simplement de bons talents d’acteurs. « Arrête de l’appeler comme ça, c‘est limite si je le considère encore comme mon père, et tu le sais très bien. Et on est quitte à se le taper jusqu’à notre arrivé au bungalow. » Je souriais. Notre baiser venait de se terminer et il avait gentiment enroulé son bras autour de ma taille. De son autre bras, il tenait mes bagages, j’en tenais d’ailleurs, je crois que j’avais encore vu les choses en grand, je ne devrais pas emmener tant de choses. Mais j’avais toujours eu ce problème. Peu importe. La réflexion d’Arnaud me faisait sourire, oui parce que je le comprenais, et parce que oui je savais pertinemment que Arnaud ne pouvait voir en peinture son père et rien que le fait de le voir lui était atroce. J’ai tourné la tête alors et lui adressa un de mes plus beaux sourires, avec une pointe de compassion pour mon cher Arnaud. Je n’avais pas besoin de lui répondre, un seul regard avait suffit à lui faire comprendre. On avait tous les deux autant hâte qu’il nous dépose au bungalow et qu’il se casse. Oui qu’il se casse surtout. Nous montions à présent les marches, et je me suis d’une minute à l’autre retrouvé face au père d’Arnaud. Je lui souris –cette fois-ci, c’était réellement mes talents de comédienne qui intervenaient. « Bonjour Armand » Arf en tant que belle-fille idéal, j’aurais dû lui demander comment il allait, et j’aurais peut-être même dû lui dire que j’étais ravie de le revoir. Mais je n’avais pas trouvé assez de courage pour le faire, alors ça en resta là. « Je suis désolé, je lui avais dis pourtant de mieux s’habiller, de la façon dont moi je lui par exemple, mais il ne m’a pas écouté. Il ne mérite vraiment pas une femme comme vous. » Je sentis Arnaud bouillonner. Et instinctivement je lui fis signe de se calmer et de ne surtout pas répliquer après ça. J’allais être assez grande pour remettre Armand Lemarchal à sa place et si vous voulez savoir, je n’allais pas m’en priver. Je n’aimais pas ces manières, qu’est-ce qu’il en savait lui au juste ? Croyez-t-il que pour plaire les hommes devaient tous porter un costard ? Si c’était le cas, il était encore plus con que ce que je pouvais le penser. « Arnaud n’a pas besoin d’un costume pour me plaire, il est très bien comme il est et c’est comme ça que je l’aime. » non, je n’avais pas été bien méchante, mais je devais tout de même riposter quelque chose. J’avais là encore un peu joué mon rôle de petite amie, mais au final, je n’avais pas menti. Arnaud n’avait pas besoin d’enfiler un costard pour me plaire ; et surtout pas. La pire chose qui pourrait lui arriver serait de ressembler à son père. Après ma remarque, je passa ma main derrière la nuque d’Arnaud, et lui déposa un second baiser –qui ne dura pas longtemps- sur le coin de sa lèvre. Je voulais à tout prix qu’il ne s’énerve pas, son père était un gros con, on ne pouvait pas le changer tant pis. Pour partir au plus vite, Arnaud trouva l’excuse que je devais être fatiguée. Il n’avait pas tord je l’étais. « Oui il a raison, partons rejoindre le bungalow au plus vite » le père de Arnaud était devant, et nous le suivions bras dessus bras dessous, quelques mètres plus loin. Nous arrivons enfin à la limousine, et je regardais Arnaud. Il comprit immédiatement que j’attendais quelques explications, c’était quoi ce bordel ? Une limousine nous attendait à la sortie de l’aéroport, alors qu’Arnaud savait très bien que je n’en avais rien à foutre de cette putain de limousine. J’avais presque envie de rentrer à pied. « Je lui avais dis que je pouvais venir seul, dans mon Audi, mais il a refusé de m’écouter, encore une fois. Enfin, tu le connais. L’avantage - et c’est bien le seul - c’est qu’au moins on t’amènera tes affaires dans mon bungalow, on aura ainsi pas besoin d’essayer de mettre tes quarante sacs dans le coffre. » Suite à sa réponse, je m’installais donc dans la voiture, j’avais rarement vu une voiture aussi grande. Il y avait même si on le souhaitait deux verres de champagne. Arnaud était tout près de moi, et passa sa main autour de mon épaule. Sur le moment je fus surprise. Mais je remarquais que son père nous regardait de temps à autre. Il faisait presque peur à ne pas nous lâcher. Merde, il ne pouvait pas avoir de doutes, Garance et Arnaud n’avait même pas l’air de se forcer. J’approchais mes lèvres de son oreilles et lui murmura quelques mots afin que son père ne puisse les entendre. « J’admire tes talents de comédiens Arnaud, tu m’avais caché ça. » je mordis ma lèvre, puis, je tournais mon visage pour admirer le paysage. Cet endroit m’était totalement familier, et je ne serais le nombre de fois que j’ai fait ce chemin… Je le connaissais par cœur, je pourrais même y aller en fermant les yeux s’il fallait. |
| | | ❝ Arnaud Lemarchal ❞
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| Sujet: Re: → ⎛ I would already have you up under my arm ⎠ Lun 10 Jan - 23:26 | |
| « Arnaud n’a pas besoin de costume pour me plaire, il est très bien comme il est et c’est comme ça que je l’aime. » Je ne pus m’empêcher d’afficher un sourire victorieux, adressant à Armand un regard provocateur, celui qu’il détestait, qu’il méprisait, celui à cause duquel il avait sûrement envie d’en finir avec moi. Je n’attendais que ça, qu’il fasse un faux pas. Adieu son paradis véniel, adieu ses gosses. Quoi que, la possibilité de perdre le premier devait plus l’inquiéter que la plausible perte du second. Normal. Du moins, venant de lui, c’était normal. Il n’ajouta rien. Pas même lorsque je lui dis que Garance devait être fatiguée et que cette dernière approuva. Non, il ne broncha pas et parti au devant, pour se faire remarquer. Comme toujours. Mais je n’en avais plus rien à foutre. Maintenant, j’avais Garance de nouveau à côté de moi, après trois longues semaines. Après lui avoir expliqué pour la limousine et le fait qu’Armand se prenait encore pour un adolescent qui allait dragué - chose que, même moi, je n’étais plus - je ne dis plus rien. Nous entrâmes dans le véhicule. Une partie du chemin se passa dans le silence. Mon bras entourait les épaules de Garance qui, elle, avait sa tête légèrement posée sur les miennes, d’épaules. Il avait sortit le grand jeu, en allant jusqu’à nous faire apporter des verres de champagne à l’intérieur de la limousine. J’aurais dut être habitué à ça, j’aurais dut. J’avais grandi dans cette sphère vénale, ce luxe constant et depuis gamin j’avais été plongé dans ce bonheur qu’est celui de ne pas avoir à connaître le sens des mots « économies » et « privation ». J’aimais ce monde, il me caractérisait et il avait fait de moi ce que j’étais. Mais je ne voulais pas d’un géniteur comme ce soi-disant père. Les coupes de champagne, la limousine.. C’était trop. Ce n’était plus de l’anti-privation, c’était de l’exagération. Il était lancé, il n’avait plus de limites. Il m’exaspérait. Une fois l’autoroute dépassée, et alors que nous allions entrer dans le tunnel sous l’océan dans lequel les voitures passaient, un peu dans le genre de celui de l’Eurostar, il ouvrit la bouche, puis la referma pour, enfin, la rouvrir. « Je ne comprends pas les jeunes d’aujourd’hui. Vous n’avez pas ouvert la bouche depuis notre départ de l’aéroport. Quand j’avais votre âge, et dieu sait à combien de temps cela remonte, on se disait tout le temps que l’on s’aimait. Tout le temps. Et à tout le monde, en plus de ça. On ne se le cachait pas. Tandis que vous deux.. Surtout toi, Arnaud. » Je soupirai. Quand il avait notre âge, il baisait ma mère dans le but de la mettre en cloque, pour pas qu’elle se barre. Il l’aurait menacé de s’en prendre au gamin qu’elle avait dans le ventre pour qu’elle reste prêt de lui. Il l’a fait, d’ailleurs. A plusieurs reprises. Même après ma naissance. Abruti. Il disait qu’il hurlait au monde ses sentiments pour ma mère, mais il avait toujours cette fâcheuse attirance pour les putes de luxe. D’ailleurs, leur mariage n’avait fait que confirmer mes dires. Une sonnerie retentit. Une sonnerie de base des portables. Ce ne pouvait être que le sien, la mienne était Leave out all the rest, de Linkin Park, et Garance ayant de bien meilleur goût. Il décrocha sans même prendre la peine de s’excuser auprès de nous, auprès d’elle. Je sentais mon sang bouillir dans mes veines. Les secondes passaient, se transformant en minutes. Nous étions toujours sous l’eau, l’île se trouvant à plusieurs dizaines de kilomètres au large et la vitesse des véhicules étant très limité pour ne pas risquer les répercussions sur les parois. Il ne faisait plus gaffe à nous, ce qui n’était pas plus mal. C’est alors que Garance approcha sa bouche de mon oreille en me murmurant quelque chose. « J’admire tes talents d’acteur Arnaud, tu m’avais caché ça. » Elle se mordit la lèvre inférieure d’une façon totalement craquante et tourna la tête, regardant par les fenêtres noires de la limo. Je l’observai, silencieusement, ne faisant plus gaffe à ce qui nous entourait. Je n’avais même pas remarqué que la voix de mon père s’était éteinte lorsque je pris le visage de Garance entre mes mains et que je l’avais poussé à me regarder, droit dans les yeux. Je lui souris. Au bout d’une poignée de secondes, j’approchai mon visage du sien. Ils n’étaient plus qu’à quelques centimètres l’uns de l’autres. Dans un murmure, à mon tour, je lui dis : « Je t’aime. » avant de déposé mes lèvres sur les siennes, doucement. Elles y restèrent moins longtemps qu‘à l‘aéroport, en grande partie à cause du raclement de gorge d‘Armand. Est-ce que je jouais vraiment? Étais-je un aussi bon acteur, pour pouvoir ainsi falsifier ce que j‘ai pu ressentir durant ce baiser? Car oui, j‘avais bel et bien ressenti quelque chose. Une chose totalement indescriptible étant donné le lien qui nous unissait. Je me détachai donc d‘elle, mon bras reprenant sa place initiale, ma main libre posée sur sa jambe, le regard fixe en direction du rétroviseur. |
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| Sujet: Re: → ⎛ I would already have you up under my arm ⎠ Mar 11 Jan - 0:05 | |
| Aux yeux d’Armand -le père d’Arnaud- j’étais la belle fille idéale, celle dont il avait toujours rêvé. Je devais correspondre à ses critères, du moins, à l’un de ses seul et unique critère ; le niveau de vie. A mon stade, on ne parlait même plus de niveau de vie, on parlait de richesse, de bourgeoisie, et tout ce que vous voulez ! Mes parents connaissaient depuis maintenant des années les Lemarchal, et ils s’entendaient à merveille. Enfin, vous voyez ce que je veux dire, ils entretenaient disons quelques relations amicales, mais ça n’allait pas au delà d’un restaurant par an. Pourtant, mes parents tenaient encore à ce que je lui souhaite le bonjour de leur part à chaque fois que je revenais à Hawaii. Chose que je faisais d’ailleurs pratiquement jamais, faut dire que lorsque j’ouvrais ma bouche pour lui parler c’était vraiment parce que je n’avais aucune autre option et que je devais répondre à l’une de ses questions. J’étais donc pour lui la femme idéale pour son fils, celle qui pourrait le rendre heureux –encore une fois, cela prouvait son manque de lucidité, s’il savait le pauvre il mourrait d’une crise cardiaque. Enfin passons. De ce côté-là, je jouais mon rôle presque à mille pourcent. J’irais même jusqu’à dire que je fais ma faux-cul. Ce n’est pourtant pas dans mes habitudes, mais je sais que de toute manière, il ne valait pas mieux après tout. Il était quasi impossible pour lui de s’imaginer que son fils se découvrait (enfin depuis quelques longs mois maintenant) des tendances homosexuelles… et pourtant ! « Je ne comprends pas les jeunes d’aujourd’hui. Vous n’avez pas ouvert la bouche depuis notre départ de l’aéroport. Quand j’avais votre âge, et dieu sait à combien de temps cela remonte, on se disait tout le temps que l’on s’aimait. Tout le temps. Et à tout le monde, en plus de ça. On ne se le cachait pas. Tandis que vous deux.. Surtout toi, Arnaud. » Nous étions dans la voiture, et j’étais toujours très proche d’Arnaud. J’avoue je ne sais pas si j’étais plus excitée au fait de le retrouver ou de lui demander de ses nouvelles. Peut-être un mélange des deux, surement. Non parce qu’honnêtement, je préférais attendre notre arrivée au bungalow et se retrouvait tous les deux pour lui parler. Je savais qu’il avait un tas de choses à me raconter, hormis le fait que je lui ai manqué bien évidemment. Le père d’Arnaud disait ne pas comprendre les jeunes d’aujourd’hui. Je hochais les épaules, mon pote, les temps avaient changé, et j’avais de loin envie d’aimer tout le monde. Surtout lui je crois. Au final, je crois même n’avoir jamais dit –ou avouer- à une personne que je l’aimais… c’était quelque chose que je ferais peut-être un jour, mais ce jour n’était pas encore arrivé. Enfin, pas à ce que je sache. C’est vrai qu’il régnait un silence absolu dans la voiture, j’en avais presque la chair de poule… mais j’étais avec Arnaud, et si vous voulez tout savoir, à ce moment précis il n’y avait plus que ça qui comptait. Sa présence, son odeur, son soutient… notre complicité ! Je m’en foutais du paysage, du gars sur son vélo que l’on venait de dépasser en voiture, et encore plus du portable d’Armand qui venait de sonner. Tant mieux ! Il allait avoir une occupation ce qui allait nous laisser un petit répit entre Arnaud et moi, parce que jusqu’à présent, je sentais une présence singulière qui était là, à nous surveiller, comme-ci Armand attendait le moment opportun pour nous faire une remarque –comme à son habitude. Je n’aimais pas me sentir regarder …disons pas de cette manière. Après ma fameuse remarque pour complimenter les talents de mon cher meilleur ami, j’eus presque un regret de lui avoir balancé cela. J’ai eu la soudaine impression qu’un froid s’était dispersé dans la limousine et qui malheureusement stagnait entre Arnaud et moi. Je me faisais certainement un film, je crois qu’en ce moment je pense trop… beaucoup trop ! « Je t’aime. » mmh ? J’ai d’abord cru que c’était une blague. Une blague salace certes, mais je connaissais suffisamment Arnaud pour vous assurer que c’était fort possible venant de sa part. Puis, voyant son visage de si près, ses mains m’entourant le visage, ses lèvres posaient sur les miennes, je ressentis comme une compression. J’ai d’ailleurs cru un moment que mon cœur allait sortir de ma poitrine. Mais cet instant fut très vite interrompu –vous devinerez par qui… le fameux père d’Arnaud. Immédiatement Arnaud ôta son bras. « Arnaud ! » J’avais peut-être parlé un peu fort, le père d’Armand venait de tourner la tête. Honnêtement, j’avais encore du mal à contrôler mes émotions, et pour la première fois, je ne comprenais pas Arnaud, je ne voyais pas où il voulait en venir, et je n’arrivais encore moins à le cerner. J’étais frustrée, il n’avait pas le droit de me dire ça, et même si c’était qu’un jeu –oui parce que c’était un jeu ! Je lui en voulais. Je fis alors un sourire forcé au père pour qu’il se retourne. Bordel Arnaud merde, regardes moi ! « A quoi tu joues ? » J’avais été calme et posée, mais j’attendais des explications. J’étais perdue ; ces deux mots prononcés par mon meilleur ami m’avaient perturbé voilà tout. Il avait réussi à semer le doute quand à son jeu de comédien. Je sentais encore son regard plongé dans le mien, et je ne pouvais pas croire à du cinéma ! …ou alors il devait se lancer immédiatement dans une carrière d’acteur ! Il ne me répondait toujours pas. Je posai ma main sur la sienne, pour moi ce fut un geste normal, je m’étais même pas posé la question, c’était peut-être qu’une question d’habitude –malgré qu’on est rarement était aussi proche. « Arnaud merde fais quelque chose ! … » J’étais prête à enchaîner, lorsque le père de ce dernier me coupa la parole. Rassurez-vous, je parlais assez bas pour qu’il ne puisse pas m’entendre. « Garance, regardes-moi cette vue !! Rien à voir avec Paris n’est-ce pas ? Quel bonheur, mais quel bonheur ! » J’arquai un sourcil. En plus d’être un gros con, il était lourd. Très lourd, il aurait mieux fait de se taire. |
| | | ❝ Arnaud Lemarchal ❞
YIPPEE-KI-YAY ; motherfucker!
◊ WHO : Jacob 'Jake' Abel ◊ WHERE : Entre Paris et Hawaii ◊ AGE : 23 ans ◊ QUOTE : There might have been a time When I would give myself away. Once upon a time I didn't give a damn But now Here we are So whataya want from me Whataya want from me ◊ MESSAGES : 259 ◊ PSEUDO : Camisado ◊ COPYRIGHT : Camisado, Adam Lambert - quote &. signature
| Sujet: Re: → ⎛ I would already have you up under my arm ⎠ Jeu 13 Jan - 1:19 | |
| « Je t’aime. » J’avais ressenti une drôle de sensation et en prononçant ces mots, et en l’embrassant par la suite. Je lui avais pourtant dit, et ce n’était pas la première fois que mes lèvres se posaient sur les siennes, mais j’avais l’impression que quelque chose avait changé, sans trop savoir ce que c’était. Après que ma bouche se soit éloignée de la sienne, je lui adressai un bref sourire, avant de me remettre à fixer droit devant moi, comme ci de rien n‘était. Mais c‘était faux, ce n‘était plus pareil. Je me suis alors mit à ignorer les appels de Garance. Quand elle me demanda à quoi je jouais, je ne répondis pas. |
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| Sujet: Re: → ⎛ I would already have you up under my arm ⎠ | |
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