| | → ⎛ tell me what you care ⎠ | |
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❝ Arnaud Lemarchal ❞
YIPPEE-KI-YAY ; motherfucker!
◊ WHO : Jacob 'Jake' Abel ◊ WHERE : Entre Paris et Hawaii ◊ AGE : 23 ans ◊ QUOTE : There might have been a time When I would give myself away. Once upon a time I didn't give a damn But now Here we are So whataya want from me Whataya want from me ◊ MESSAGES : 259 ◊ PSEUDO : Camisado ◊ COPYRIGHT : Camisado, Adam Lambert - quote &. signature
| Sujet: → ⎛ tell me what you care ⎠ Dim 9 Jan - 4:00 | |
| Je sentis de fines gouttes d’eau glisser le long de ma joue, roulant dans ma nuque avant de continuer leur route sur mon dos puis le long de mes côtes. La sensation de froid qu’elles provoquaient me tira lentement du sommeil, pas assez cependant pour que je puisse me considérer comme réveillé. Je soupirai, avant de retomber petit à petit dans les bras de Morphée. Le tout avant que je me mette à hurler, à pester contre Marie-Ange, la gamine totalement insupportable qui me servait de petite sœur. J’avais froid. Pas étonnant, d’un côté. Le seau d’eau qu’elle avait jeté sur moi était glacé. C’était comme si je venais de rater mon plongeon et, qu’à la place de faire une entrée dans l’eau tout en douceur, j’étais atterri à la surface en faisant ce que l’on appelle couramment : un plat. Je m’étais levé en sursaut, mit devant le fait accompli. Mon lit était trempé, l’eau s’étant filtré jusque dans le matelas. Je soupirai. Je n’eus même pas le temps de dire le moindre mot, ni même d’ouvrir la bouche, que Marie-Ange prit la parole. « Ecoute moi avant de râler, comme tu le fais si bien. Il est midi, c’est bientôt l’heure de rejoindre papa pour notre déjeuner hebdomadaire et ça faisait un quart d’heure que je te mouillais la joue, la nuque, le dos pour que tu te réveilles, mais pas moyen. Alors.. J’ai utilisé la manière forte. » Elle affichait sur son visage un air victorieux, illustré par un immense sourire. C’est à cet instant que je remarquai le mal de crâne lancinant qui venait me frapper, d’un seul coup, au souvenir du repas que je devais, comme chaque semaine, partager avec celui qui était censé être mon père, mais que je n’avais plus considérer comme tel depuis qu’il avait commencé à me présenter ses maîtresses. Toutes avec des gros nibards. Pas étonnant qu’après ça, je sois devenu gay. C‘est alors que me vint des souvenirs, légèrement flous, de la soirée de la veille. Je n‘aurais pas dût sortir hier, voilà la conclusion que je pouvais en tirer. Je n‘aurais pas dût non plus enchaîner les shots de vodka et les coupes de champagne. Tout comme je n‘aurais pas dût me taper cette touriste espagnole dans les chiottes de la boîte de nuit. Quoi que, je n‘étais plus à ça prêt. Sans même prendre la peine de répondre à ce que m‘avais dit ma sœur, je lui demandai, la voix légèrement roque : « T‘aurais pas, par hasard.. » Elle ne me laissa pas finir. « De l’aspirine? Derrière toi. » Je souris. Elle pensait décidément à tout, tout le temps. A tel point que, par moment, j’en venais à me demander qui de nous deux était l’aîné et qui était censé veillé sur l’autre. La question ne se posait même plus, en vérité. On veillait simplement l’un sur l’autre. Elle surveillai à ce que je n’aille pas au-delà de mes limites tandis que, de mon côté, je faisais gaffe au fait qu’elle n’essaye même pas d’y toucher. S’il y avait bien une chose que je ne voulais pas, c’était qu’elle me ressemble.
Une heure. C‘est le temps qu‘il me fallut pour aller prendre ma douche et essayer de dégriser. J‘avais beau tenir l‘alcool assez bien et donc, par conséquent, devoir boire plus que les autres pour pouvoir me considérer comme bourré, j‘arrivais à décuver plus vite que mon ombre, ce qui était assez pratique dans une situation comme celle-ci. Lorsque je sortis de la salle de bains pour prendre mes vêtements et m‘habiller, je vis, posé délicatement sur mon lit, mon costume Armani. A côté de ce dernier se trouvait un mot écrit à la main de la part de ma sœur : « N’arrive pas en retard cette fois-ci, sinon tu va encore te le mettre à dos. Je compte sur toi. » Car mon père, Armand Lemarchal, était un homme vraiment très pointu en ce qui concernait les apparences et la ponctualité. Selon lui, ces deux choses étaient celles qui rythmaient toute une vie. Hors de question pour lui qu‘un de ses enfants, qui étaient plus ses poupées que sa réelle progéniture, se laisse aller. On ne le voyait qu‘une fois par semaine, Marie-Ange et moi. Chaque samedi midi à treize heures, dans la salle à manger luxueuse de l‘hôtel. Les autres parties du temps, il était en réunion, en voyage d’affaires à Bali d’où il ramenait des femmes, rien que des femmes. Par conséquent, costume cravate oblige. Comme à mon habitude, j‘arrivai légèrement en retard au rendez-vous que l‘on s‘était fixé, me valant ainsi un regard noir de la part de la blondinette, habillée elle aussi sur son trente-et-un. Une robe arrivant au dessus des genoux, brodées de sequins dorés. Je me souviens l‘avoir acheté avec elle. Comme prévu, mon père me fit une remarque, comme quoi je n‘étais pas sérieux et que, fort heureusement, mon goût prononcé pour le choix de mes costumes sauvait la mise. Si je lui avais annoncé qu‘ils étaient en réalité choisis pas les soins de Marie-Ange, il ne me considérerait même plus comme son fils.
Assis sur la plage de l‘hôtel, je fumais ma cigarette, la regardant se consumer d‘une façon identique à celle de ma vie. Un tas de cendres laissé après divers incendies, voilà ce que c‘était. La séparation de mes parents, la descente aux enfers de ma mère et le total manque d‘humanisme de mon père envers elle avaient été dévastateurs. J’étais toujours habillé de mon costume, ne prêtant pas attention aux risques que j’avais de le salir. Mes yeux fixaient l’horizon qui s’étendait à perte de vue, légèrement troublée par le relief d’une île voisine. Le déjeuner s’était passé sans encombres. Pour ne pas risquer les conflits, nous avions appris à ne pas parler de sujet tabous comme ce que je comptais faire plus tard concernant mon gagne-pain, ou encore mon homosexualité. D’ailleurs, Armand n’était même pas au courant. Comme toute ma famille, hormis Marie-Ange, il croyait que j’étais en couple avec Garance, dont il me demandait à chaque fois des nouvelles, plus par politesse que par réel intérêt. Lui annoncer que j’aimais les hommes aurait été comme lui dire que mon costume était une contrefaçon. Quoi qu‘il en soit, je n‘étais pas mécontent que tout soit enfin finit. Soudain, j‘entendis des pas venir derrière moi avant de s‘arrêter à mon niveau. Ma sœur. Elle s‘assit à mes côtés et posa sa tête sur mon épaule. « Reste pas là, tout seul. C‘est pas ça qui changera les choses. On peut rien y faire. » Je ne répondis pas, je n‘en avais pas besoin pour lui faire comprendre que j‘étais du même avis qu‘elle. On resta là, à ne rien dire, pendant plusieurs minutes. Elle finit par reprendre la parole. « Tu devais pas rejoindre ton sexy américain? Dépêche, c‘est bientôt l‘heure. » Sans rien ajouter, elle se releva et me tendit sa main pour que je fasse de même.
Dix-sept heures. J‘attendais sur la plage publique Darwin, l‘américain sexy dont parlait Marie-Ange. J‘ignorais s‘il était en retard ou alors si j‘étais en avance. Dans les deux cas, bizarrement, ça ne me dérangeait guère d‘attendre. Chose assez rare d‘ailleurs. Je n‘avais enfilé qu‘un short de bain Volcom noir au diamant de la marque blanc qui prenait presque toute la place sur la jambe gauche et un t-shirt blanc. Je n‘avais même pas pris la peine de mettre des chaussures. C‘est alors que je le vis arriver, et tout ce qui s‘était passé depuis mon réveil disparu de mes pensées. Je souris tandis qu‘il marchait dans ma direction. Je remarquai alors qu’il avait suivit mon conseil et qu’il s’était mit, tout comme moi, en short de bain. Cela faisait plusieurs mois que je lui servait de traducteur et de prof‘ de français, non pas sans intérêt, je devais bien l‘avouer. Il me tendit sa main que je serrai en signe de salutations. Puis, j‘ajoutai à cela : « Par contre je suis désolé, mais j‘ai oublié l‘exemplaire du livre dans mon bungalow. On a qu‘à aller courir un peu et tu viendras le chercher après? »
Dernière édition par Arnaud Lemarchal le Dim 9 Jan - 17:38, édité 1 fois |
| | | ❝ Darwin S. Keegan ❞
◊ WHO : hunter parrish ◊ WHERE : Houston, Texas ◊ AGE : 23 ans ◊ QUOTE : Je ne fais rien comme tout le monde, où sinon je le fais mieux. ◊ MESSAGES : 80 ◊ PSEUDO : nevada ◊ COPYRIGHT : geronimo thrill
| Sujet: Re: → ⎛ tell me what you care ⎠ Dim 9 Jan - 5:00 | |
| Des bruits étouffer vinrent troubler ma tranquillité. Pourtant essayant d'en trouver la provenance je n'arrive pas à réagir. Bouger. Je suis trop fatigué, j'essaye d'ouvrir les yeux mais rien à y faire je suis juste entre le côté illusion où je me trouve devant un stade recouvert de frisbee et des bruits de pas autour de moi. Où est la réalité ? Depuis quand un stade peut-il être recouvert de frisbee ? Aucune idées mais cela ne me semble pas suspect. Puis, un éclaire blanc m'arrache un grognement et je réussis à bouger sur le côté pour m'enfoncer dans mon oreiller. Pas maintenant. Pas si tôt. Fermant le plus mes paupières j'entends un rire cristallin près de la fenêtre. Il est quatorze heures quinze, Dar' Oui et alors ? Quatorze heures quinze c'est une autre tout à fait raisonnable pour rester au lit et ne pas être agressé par une lumière brutale qui provient du soleil. Etant encore incapable de formuler une phrase correcte je réponds par un autre grognement tout en m'enfonçant dans le lit. 14 H. Il est encore trop tôt pour pouvoir sortir la tête des couvertures. Un rire, puis un mouvement sur mon matelas et un corps qui vient s'asseoir près de moi. Je tourne légèrement tout en gardant un bras sur ma tête pour protéger mes yeux. Je les plisse pour regarder Nolwenn mais les referme directement assaillit par la brutalité du soleil. Et chaque matin c'est la même chose, pardon chaque après-midi. Plus aucun bruit, j'ouvre un oeil pour voir ma petite-soeur toujours assise à mes côtés et qui attend que je réagisse. Tu as déjeuné ? Non j'attendais pour que tu prennes ton petit-déjeuner en même temps que moi tu te feras un breakfast, d'accord ? Je bouge la tête dans l'idée d'approuver son idée. J'avoue que j'ai souvent l'impression de l'abandonner une bonne partie de la journée mais malheureusement mon sommeil est sacré. Je lui souris en lui disant d'aller s'habiller pendant que je me lève. Comme toujours elle a dû aller à la piscine ou la plage, car elle sent le soleil et le sel et que ses cheveux son trempé, idem pour son maillot de bain. Je la regarde quitter la chambre et je tourne sur le dos pour observer le plafond. J'ai mal au crâne, le soleil m'a réveillé trop vite. J'ai le souvenir d'une blonde de cette nuit et je suis surpris de pas l'avoir à mes côtés. C'est alors que je me rappelle l'avoir ramené à sa chambre. Je souris et daignant me lever pour ne pas trop faire attendre ma soeur. Abordant un jeans dans mon armoire je l'enfile sans passer par la douche. Pas envie, pas le courage. Je cherche une chemise et en enfile une sans regarder qui en est le créateur. Pas la peine je sais déjà qu'elle vaut le coup vu que c'est oncle John qui me l'a offerte. Je frotte mes cheveux. Cherchant des chaussures je finis par quitter ma chambre blackberry en main.
Assis devant la table, ray-ban des seventies au nez je regarde l'entrée de la terrasse en entamant une cigarette avec indifférence. Je tourne le regard vers la mer turquoise. Cinq jours que je suis ici. J'ai laissé Nolwenn trois jours sur l'île car j'ai dû retourner à Houston pour un problème à l'université. Je suis revenu le plus vite possible et pourtant j'ai l'impression d'avoir abandonné ma soeur. En parlant d'elle, un mouvement sur ma gauche me fait tourner la tête. Je vois alors ma cadette s'avancer vêtu d'une robe blanche vaporeuse et des chaussure à talons, sa tenue lui donnant largement plus que son âge. Je l'observe en plissant les lèvres avant de sourire et me lever pour tirer sa chaise. Avec ce genre de tenue je ne te laisse plus seule ici... tu en as mis du temps ?! Dar' je suis grande tu sais ! ... Tu veux rire, il est quatre heures Darwin tu étais tellement lent que j'en ai profité pour me sécher entièrement les cheveux. Elle rit, je l'informe qu'elle est encore mineure. Je souris avant de commander un jus d'orange et des toast griller. J'ai faim. Enormément faim. Nolwenn quant à elle est déjà en train d'attaquer du saumon fumé et des pommes de terre vapeurs. Je lui en pique une avant de boire mon verre. Ici les jours se suivent et se ressemblent tous. Tel des vacances au paradis. Vacances que je dois néanmoins quitter parfois pour retourner à la vie réelle qui signifie retourner de temps à autres en cours. Tandis que Nolwenn me raconte sa matinée plutôt calme où elle a enfin réussit à tenir sur sa planche j'engloutis mon assiette. Néanmoins, je n'en reste pas moins fière de ma soeur qui apprend si vite. Il y a deux semaines elle n'arrivait même pas à monter sur une planche de surf et aujourd'hui voilà qu'elle réussit au moins à tenir sur la fin d'une vague. Je la félicite tout en terminant mon verre de jus d'orange. J'ai un bon prof il faut dire. Mis à part que celui-ci se lève à pas d'heure pour manger et s'activer. Au fait tu n'avais pas rendez-vous avec le french égocentrique ? Je ris de sa répartie en regardant ensuite l'heure. Il est vrai que j'ai rendez-vous avec Arnaud. Frenchy égocentrique ? Elle n'a pas totalement tord, enfin c'est de l'humour je le sais bien. Elle sourit en terminant son repas et on repart vers notre chambre. Seize heure quarante-cinq. Je ne suis pas vraiment en retard mais je devais quand même me presser. Depuis peu m'étant mis à dévorer la littérature française, Arnaud m'avait promit de trouver une bonne traduction d'un auteur français. Il devait donc me la filer cet après-midi. Revenant à la chambre je prends un short de bain totalement noir avec juste du blanc sur l'élastique et enfile un tee-shirt blanc simple. Je me passe de l'eau sur le visage pour enlever au moins l'envie de retourner au lit. Coiffage léger parce que je vais sur la plage donc option de rencontrer d'autres personne. Et je quitte la pièce après un clin d'oeil à la brunette qui est en train de lire au soleil.
Dix-sept heures trois. Le sable est brûlant sous mes pieds nus mais j'avais la flemme de chercher des tongs. Je regarde les vagues qui se terminent sur le sable, et les gens qui se promènent sur la plage ou se baignent. Je continue de marcher vers le coin où Arnaud m'a donné rendez-vous. Je me demande si il est en retard et bientôt j'aperçois une silhouette déjà présente. Non il n'est pas en retard, chose assez rare néanmoins. Je m'approche en me disant que tant pis si il a attendu, car j'ai quasiment aucun retard. Arrivant à sa hauteur je souris en lui tendant la main pour le saluer. Comme toujours ses vêtements hurlent quasiment leur prix et leur créateur. C'est du Arnaud. Avant même de le connaître sa réputation outrageuse l'avait devancé. Il me sert la main et ouvre la bouche avant que je puisse parler. Par contre je suis désolé, mais j'ai oublié l'exemplaire du livre dans mon bungalow. On a qu'à aller courir un peu et tu viendras le chercher après? Oublier ? Non c'est surtout le mot d'après qui m'étonne. Courir. Parce que premièrement courir si tôt après le réveil ça me tente moyennement, enfin non c'est une excuse bidon. Non surtout c'est que ce soit lui qui propose cela. J'ai du mal à l'imaginer courir. Pas de soucis, c'est pas grave. Mais tu sais courir ? Toi ? Je lui lance un regard étonné et amusé. Par simple provocation et amusement. Bon il faut dire que courir sur la plage c'est plutôt cool et que lorsque je suis courageux, et avec Nolwenn, on court beaucoup. Mais ça me va... cela achèvera de me réveiller.
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| | | ❝ Arnaud Lemarchal ❞
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| Sujet: Re: → ⎛ tell me what you care ⎠ Dim 9 Jan - 17:39 | |
| « Par contre je suis désolé, mais j’ai oublié l’exemplaire du livre dans mon bungalow. On a qu’à aller courir un peu et tu viendras le chercher après? » Ma proposition pouvait être interprétée de deux façons, avec deux extrêmes : soit quelque chose de tout à fait innocent si on ne connait pas mon attirance sexuelle et ce qui je pense réellement de Darwin, soit de façon totalement déplacée si on est au courant. Dans ce cas là, il n’y a que deux personnes. Marie-Ange et Garance. Je ne savais pas comment réagir face à la réponse de Darwin, si je devais me vexer ou bien en rigoler. Je me dis que, si je voulais vraiment qu’il se passe quelque chose entre nous, il allait falloir que je laisse de côté mon égo - surdimensionné, il fallait bien l’avouer, car nourrit depuis que je suis gamin - et que j’apprenne à rire de moi-même et des blagues des autres sur moi. « Pas de soucis, c’est pas grave. Mais tu sais courir? Toi? Mais ça me va.. Ca devrait achever de me réveiller. » Il m’avait regarder d’un air amusé et étonné à la fois. Je lâchai un rire. Jaune. Je n’étais pas non plus un petit branleur, comparé à ce que pouvais raconter les gens sur moi et je n‘avais guère envie que Darwin croit que c‘était le cas. Après tout, il ne valait mieux pas vu la situation dans laquelle nous étions.. Ou plutôt dans laquelle j’étais, car à vrai dire j’ignorais tout de son orientation sexuelle à lui, et lui demandait aurait put lui mettre la puce à l’oreille quant à la mienne. Mon excellente maîtrise de la langue de Shakespeare me donna l’occasion de lui répondre en l’insultant de façon à ce qu’il comprenne, le tout quand même sur un ton de rigolade, comme le ferait de bons amis. Car après tout, je ne lui avais pas encore donné de cours sur les injures à la françaises et si je l’avais traité de connard, je doute de sa compréhension. « You’re an asshole! » Je rigolai de bon cœur cette fois-ci, étrangement, tout le fixant dans les yeux. Il commençait à bien maitrisé la langue de Molière, par conséquent, je continuai en français. « Arnaud Lemarchal, meilleur sprinteur de sa promotion en dernière année de lycée et capitaine d‘une équipe de hand. Alors oui, je suppose que je sais courir, sinon je ne serais pas là.. Car non, ce n‘est pas grâce à l‘argent de mon père que j‘y suis arrivé. » Je lui souris, sans arrêter de l‘observer. Puis, au bout de quelques secondes de silence, je me ressaisis et secouai ma tête. Malgré l'heure avancée de l'après-midi, le soleil tapait fort, il faisait chaud. J'arrivais à peine à croire que l'on était en janvier et qu'à Paris, le mercure du thermomètre affichait entre moins dix et moins cinq degrés Celsius.Tout en enlevant mon t-shirt, me retrouvant ainsi torse-nu, la forme de mes muscles ressortant, je l’observai d’un air taquin, de défi et dit : « Tu veux voir de quoi je suis capable? Je te pari un billet de cent que je te bas dans une course. A toi de voir si tu veux perdre un billet là dedans ou si tu préfères t’avouer vaincu d’avance.. » Mon air prétentieux avait reprit le dessus et, dans ma tête, je me lançai tous les noms d’oiseaux qui me venaient en tête, ces derniers étant de plus en plus vulgaires. Je levai doucement les bras vers le ciel, hochant les épaules, et commençait à marcher à reculons avant de faire un demi-tour sur moi-même et de me mettre à courir. Il fallait juste qu’il me suive. |
| | | ❝ Darwin S. Keegan ❞
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| Sujet: Re: → ⎛ tell me what you care ⎠ Dim 9 Jan - 18:25 | |
| En le taquinant sur le fait qu'il sache courir, je me doute qu'il y a deux réactions possibles. Et qu'il risque aussi de m'envoyer voir ailleurs. C'est simple, Nolwenn a raison, ce mec a le plus gros égo possible. Ma petite soeur m'a dit qu'avant elle pensais que j'étais le plus égocentrique avec les autres. Mais depuis qu'elle a croisé de loin ce Arnaud, elle a dit que les gens ici me dépassaient de loin et Arnaud en était à la tête. L'autodérision il ne doit pas connaître, et j'avoue que peut-être devrais-je penser à revoir mes réflexions. Mais je n'ai pas envie de changer mon humour juste parce que monsieur le french se dit le meilleur. Ce n'est rien de méchant en plus, une simple taquinerie comme j'en fais avec beaucoup de personnes. Je le regarde et je vois alors un léger sourire et un rire sortir de sa bouche. Serais-je en train de rêver où il n'a aucune idée de me retourner la pareille pour ne pas perdre la face ?! Bon son rire montre néanmoins ce qu'il pense. Je souris. Comme quoi ce mec peut finalement avoir des réactions censées, quelques rares fois. Il me fixa un instant et répondit dans une langue que je mis beaucoup moins de temps à comprendre. You're an asshole! L'insulte si bien maîtrisée et son accent français, néanmoins pas si gros, me fait sourire. Moi ? Il me dit cela ? Je lui lance un sourire radieux comme si c'était un compliment. A vrai dire je m'en fiche un peu de ce que pense les autres, et puis ce n'est pas comme si il l'avait dit méchamment. Et puis je le cherche il faut l'avouer. Thank... it's nice Pas démonté le moins du monde par cette vérité, qui pourtant sort souvent de la part de personne avec qui je le joue vraiment, et parfois , voir souvent les filles lorsqu'elles sont à court d'insultes à mon égard. Il reprend la parole et cela en français avec une rapidité que malheureusement je n'ai pas. Pourtant je sais qu'il va assez doucement pour que je sois pas pommé. Chose presque inutile par moment mais bon. Arnaud Lemarchal, meilleur sprinteur de sa promotion en dernière année de lycée et capitaine d'une équipe de hand. Alors oui, je suppose que je sais courir, sinon je ne serais pas là.. Car non, ce n'est pas grâce à l'argent de mon père que j'y suis arrivé. Je l'écoute en comprenant le sens large des choses malgré deux trois mots dont je ne me rappelle pas le sens. Je souris amusé de son expérience et de ce besoin qu'il a de montrer qu'il n'est pas un looser et donc qu'il peut même être plus doué que moi. Cela m'amuse, tout comme me renvoie à mon attitude parfois avec certaines personnes. Arnaud est comme cela depuis... Depuis toujours paraît-il. Et encore moi je n'ai pas eu le droit au pire, j'ignore pourquoi mais il ne m'a jamais vraiment mené la vie trop dur. En même temps je ne suis pas une fille et donc je ne me laisserais pas attacher à des barreaux de lit pendant un week-end. Yes... évidement que tu peux y être à ce ...niveau. Mais...j'ai pourtant entendu parler que.. Tu es plus habitué au sport dans les salles que...courir juste comme ça, for nothing.
Il sourit et enlève son tee-shirt tout en regardant autour de nous. Dix-sept heures et le soleil tape déjà bien fort. Je le regarde toujours en souriant lorsqu'il finit par répondre. Sa voix et son regard m'informe déjà d'une idée qui passe dans sa tête. Que va-t-il encore trouver pour me battre ? J'en ai très rapidement la réponse. Tu veux voir de quoi je suis capable? Je te paris un billet de cent que je te bas dans une course. A toi de voir si tu veux perdre un billet là dedans ou si tu préfères t'avouer vaincu d'avance... Il me regarde en levant les bras et commençant déjà à s'éloigner. Je le fixe en fronçant un sourcil, essayant de comprendre ce qu'il vient dire. Mais à peine ai-je le temps de tout comprendre qu'il se retourne et commence à partir. Je le regarde et met quelques secondes à réagir. Riant légèrement de ce défi puéril, je réagis et me met à courir pour le rattraper. Non mais quoi ? Il croit vraiment que j'ai aucune endurance ? Nos institutions américaine sont beaucoup plus portées sur le sport que celles de France. Ayant été dans l'équipe de football américain pendant un certain temps j'ai dû apprendre à courir. Je force très peu pour le rattraper étant tout les deux en trains de démarrer seulement donc aucun signe de fatigue. Cheater ! Tu as tellement peur que tu veux partir avant ?! J'accepte, on se stop où ? Se concentrer pour parler français et en même temps courir c'est une très mauvaise idée. Vraiment mauvaise, car j'ai du mal à faire les deux. J'accélère un peu tout en attendant sa réponse pour savoir jusqu'à quel point je dois courir pour lui montrer que je suis bien meilleur que lui. Je tourne la tête vers lui, lançant un sourire provocateur et sur de moi. Je peux le battre mince.
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| | | ❝ Arnaud Lemarchal ❞
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| Sujet: Re: → ⎛ tell me what you care ⎠ Dim 9 Jan - 20:18 | |
| « You’re an asshole! » C’était sortit tout seul, comme la plupart du temps que j’insultais les gens « juste pour rire ». Je n’avais pas pensé au fait qu’il puisse être vexé par ma remarque, car après tout, si ça avait été le cas, il ne m’aurait pas fait la sienne. Quoi que, j’ai souvent entendu dire que les américains, côté caractère et égos, étaient encore pires que les français. Du moins, que certains français. La plupart d’entre eux n’aiment pas qu’on touche un point sensible en leur disant la moindre petite chose désagréable, et je dois dire que je préfèrerais que ce ne soit pas le cas de Darwin, parce que sinon, on risquait de vite en venir à s’en foutre sur la tronche, comme on dit, ce qui serait assez gênant quant à mes.. Projets futurs. Je fus donc agréablement surpris du sourire radieux qu’il m’adressa, et qui était tout à fait charmant, si vous voyez ce que je veux dire. « Thanks.. It’s nice.. » A mon tour, je lui rendis son sourire, plantant mon regard dans le sien. Si je n’avais présentement pas était gay, je crois bien que je le serais devenu pour lui. Enfin, je crois. Le soleil tapait, et couvrait l’île d’une vague de chaleur qui incitait les gens à aller se baigner. J’avoue que j’aurais bien été tenté de faire de même, mais le moment présent n’était pas à ça. Un con.. Il avait bien la tête de l’emploi, à vrai dire, même si je ne pouvais trop juger. Après tout, nous avions beau nous connaître depuis plusieurs mois, nous n’étions pas assez proches pour que je puisse me faire un jugement définitif sur lui. Etrangement, à son arrivée sur l’île de mon père, il avait été l’un des rares à ne pas être jugé trop tôt. En temps normal, les gens qui débarquaient ici était directement classé. Gros cons, nanas sans cervelle avec gros seins, avec petits seins, et ceux qui ont l’air à peu prêt sympa. Lui, il ne rentrait dans aucuns de ces groupes. Toujours avec le sourire, je pris la parole. « Arnaud Lemarchal, meilleur sprinteur de sa promotion en dernière année de lycée et capitaine d’une équipe de hand. Alors oui, je suppose que je sais courir.. Car non, ce n‘est pas grâce à l‘argent de mon père que j‘y suis arrivé. » Pour moi, tous les mots étaient compréhensibles. Mais à la longue, peut-être que pour lui ce n’était pas le cas, au contraire. A vrai dire, je n’en savais fichtrement rien. Je savais juste que les universités des Etats-Unis étaient plus portées sur le sport que nos pauvres lycées français, que l’activité sportive avait plus d’importance pour eux que pour nous, qui mettions en avant le côté culturelle de la France - après tout, ce n’est pas notre équipe de foot qui dira le contraire vu comme elle s’est débrouillée à la dernière coupe du monde. « Yes.. Evidemment que tu peux y être à ce.. Niveau. Mais.. J’ai pourtant entendu parler que.. Tu es plus habitué aux sports de salles que.. Courir comme ça, for nothing. » Je fixais sans faillir les yeux de mon interlocuteur, d’un bleu perturbant. Il était vrai que j’étais de loin plus à l’aise dans les sports qui se passaient en salle, surtout si ces derniers étaient, plus particulièrement, dans une pièce telle qu’une chambre. Quoi qu’il en soit, il fallait bien s’entraîner et, au début de chaque saison de hand, il y avait cette fichue semaine intensive qui nous poussait jusqu’à l’épuisement pour s’assurer que nous étions toujours en forme, comme lors du dernier match de la saison précédente. Cette semaine était rythmée par deux heures et demi d’entraînement par jour, endurance - c’est-à-dire, pour les entraineurs, courir jusqu’à ce que nos jambes ne nous soutiennent plus -, et match d’essais. Malgré sa difficulté, c’était de loin la semaine que je préférais dans toute la saison, quoi que suivit de prêt par la dernière, l’exaltation du dernier match, du dernier but. C’est alors que je saisis le bas de mon t-shirt dans le but de l’enlever, chose que je fis. « Tu veux voir de quoi je suis capable? Je te pari un billet de cent que je te bas dans une course. A toi de voir si tu veux perdre un billet ou si tu préfères t’avouer vaincu d’avance.. » Mon air prétentieux avait reprit le dessus et, dans ma tête, je me lançai tous les noms d’oiseaux qui passaient par là, ces derniers étant tous plus vulgaires les uns que les autres. Je levai les bras vers le ciel, hochant les épaules, et commençait à marcher à reculons avant de faire un demi-tour sur moi-même et de me mettre à courir. Comme prévu, il me suivit, bien qu’après quelques secondes seulement. Étonnamment, il arriva assez vite à mon niveau, chose qui signifiait que la course serait intéressante. « Cheater! Tu as tellement peur que tu veux partir avant? J’accepte, on se stop où? » J’éclatai alors de rire, sans pour autant perdre de ma vitesse. Je tournai alors la tête dans sa direction, et je vis qu’il affichait le sourire de celui qui était sûr de lui et qui voulait provoquer. J’accélérai de plus belle, prenant une certaine longueur d’avance, tout en répondant à sa question. « On s’arrête au pied de la falaise, là bas, au bout de la plage. Retrouve moi là bas! » Je rigolai de plus belle, tout en accélérant de nouveau. A vue de nez, la falaise se trouvait à un peu plus de sept cent mètres. C’était donc tout à fait jouable de gagner cette partie là. Je suis alors partit à fond, me démenant pour prouver que les français savaient, eux aussi, courir. Moins de cinq minutes plus tard, j’arrivai au point que nous nous étions fixé. C’est alors, qu’après mettre assis, je me retournai pour voir où en était Darwin. Je ne le vis pas, aucun signe de sa silhouette. Je soupirai et commençai à me demander où il pouvait bien être lorsque je le vis s’asseoir à côté de moi. Tout sourire, je me tournai vers lui et lui dit : « Bravo, tu te défends bien. Sérieusement, respect. » |
| | | ❝ Darwin S. Keegan ❞
◊ WHO : hunter parrish ◊ WHERE : Houston, Texas ◊ AGE : 23 ans ◊ QUOTE : Je ne fais rien comme tout le monde, où sinon je le fais mieux. ◊ MESSAGES : 80 ◊ PSEUDO : nevada ◊ COPYRIGHT : geronimo thrill
| Sujet: Re: → ⎛ tell me what you care ⎠ Dim 30 Jan - 18:03 | |
| Je lui demande où est notre potin d'arriver, savoir au moins où suis-je censé remporter ma victoire. Je ne faiblis pas ma vitesse, non pas par orgueil mais quoi j'veux juste lui faire passer cette idée d'être le meilleur. Évidement, il accueille cela comme toujours avec un sourire prometteur. Je cours à ses côtés attendant sa réponse, sans pour autant forcer je regarde devant nous, c'est quoi nos jeux débiles ? Une phrase en trop et nous voila partit, comme quoi entre mec un rien pour amener au défis. C'est puéril ? On s'en fout, enfin je m'en fou personnellement, que les autres trouvent ça débile. On est jeune et c'est lui qui a commencé. On s’arrête au pied de la falaise, là bas, au bout de la plage. Retrouve moi là bas! Je l'entend et regarde jusqu'à où je dois courir. Je ris pour sa fin de sa phrase. Bien sur je t'attendrais promis. Je dis rien, je trouve pas de traduction française et de toute manière je me concentre sur mes foulés. Je n'accélère même pas pour le moment. Je me contente juste de ne pas diminuer. Je ne le fixe même pas. Pour le moment je veux juste gagner. L'expression " peut importe de gagner le principal est de participer" c'est une fille qui a dû l'inventer. Pour nous mec, on veut juste gagner et se montrer de quoi on est capable.
Foulés après foulés je me rapproche de notre arrivé, revenant à la réalité je pense à tourner la tête pour le voir avec même pas une longueur d'avance. Je souris, ba alors le sprinteur serait finalement au même point que moi ? Pas mieux ? Il me déçois. J'accélère et me reconcentre. On a pas l'air bête à toute allure, passant entre les gens, aussi peu soient-ils. J'évite une grand-mère de peu et contourne une jeune fille qui aurait mériter de s'arrêter. Mais non connaissant Arnaud légèrement je sais très bien que rien ne le fera changer d'avis si il arrive en premier. Alors je continue, la falaise grossissant, je vois enfin la fin arriver. Sourire aux lèvres je me jette sur le sable, le voyant du coin de l'œil se poser lui aussi en regardant derrière. Je ris doucement. Il me prend à ce point pour un looser. Je ne dis rien reprenant un peu ma respiration. Il serait peut-être de bon ton que je diminue le tabac et que je reprenne un peu le sport, histoire de le devancer une prochaine fois. Égalité, j'aime pas ça, je voulais gagner. Enfin bon. Il me voit et sourit amusé. Et oui que croyait-il? Que j'allais abandonner ? Bravo, tu te défends bien. Sérieusement, respect. Je souris assez content de ses paroles, au moins il le reconnait. Je m'étire doucement en riant. Je me défend ? Je l'aurais latter si j'avais un peu moins fumé. Bon d'accord je sais j'ai un égo de merde sur dimensionné. Thank. Je dois...dire que tu es pas mal aussi...pour un français. Je le regarde avec amusement. Qui a dit qu'il devait toujorus me charrier en premier. J'ai chaud. Il m'a presque tuer à me faire courir si tôt réveillé. Je me relève et m'étire, retirant mon tee-shirt. Je regarde plus loin, ne voyant plus la fille de toute à l'heure. dommage, une autre fois peut-être. So... j'ai chaud, j'vais baigner. Non mais c'est ça le meilleur. La course sur une plage ne peut se terminer car par un plongeons dans l'eau salé, fraiche et bénéfique. J'abandonne le tee-shirt sur le sable, en passant une main dans mes cheveux. J'suis en âge, qu'une idée en tête, piquer une tête et me détendre. J'suis en vacance quoi; et puis il vient de m'ôter mes chances de ramener une fille ce soir. Alors autant se changer les idées. Tu viens ? Je l'attends pas. Il a fait la même tout à l'heure. Je m'élance vers l'eau, quelques pas dans le liquide frais , à peine jusqu'au genoux, je plonge la tête la première. Le froid, qui n'est pas si froid, mordant ma peau et étant si agréable. Je ressors la tête plus loin, enlevant l'eau de mon visage je jubile. J'aime cette île.
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